|
| | Poèmes | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Poèmes Dim 17 Juin 2007 - 15:22 | |
| Ici, crée un livre tous ensemble avec des poèmes inventé par vous ou des amis. ATTENTION !!! Si vous mettez des poèmes par exemple de Jean De La Fontaine, je vous suprimerez votre poème. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Poèmes Dim 17 Juin 2007 - 16:12 | |
| Noémie arriva et prit quelques parchemin. Elle se mit sur une table et écrivit dessus :
Marionnette
La brume du matin ne désépaissit pas Et moi, appuyé contre le saule, je bénis l’hiver Car personne n’aurait l’idée de venir me chercher D’affronter ce froid qui vous glace à chaque pas Même pour ramener ce petit être solitaire Qui en a marre de tous les affronter
Parce que la lune est souillée De mes larmes désespérées
Pourquoi est ce qu’à travers la brume je devine ta silhouette Noire, comme la nuit, noire comme mon cœur Non, je ne veux pas que tu me voies dans cet état Je ne veux pas que tu ais pitié de moi Vas-t-en ! laisse moi plonger dans l’horreur De toute façon j’y suis déjà, moi la marionnette.
Parce que la lune est souillée De mes larmes désespérées
Non ! je veux que tu me lâches Laisse moi, libère moi de tes bras ! Arrêtes avant que je ne me fâche Je ne veux pas que cette haine qui couve en moi Se déverse sur toi et te détruise Moi si instable que je deviens la nouvelle tour de Pise Alors laisse moi ! ne me regardes pas ! Mais…que… ! ne… m’embrasses…pas… !
Parce que la lune est souillée De mes larmes désespérées
Les larmes de sang qui dévalaient mes joues S’écoulent maintenant dans ton cou Ne m’écoutes pas ! ne m’écoutes plus jamais ! Reste juste comme ça pour que j’arrête de pleurer Je ne suis qu’une petite marionnette oubliée Un jouet trop utilisé qui s’est cassé
Parce que la lune est souillée De mes larmes désespérées
Ah, vas-y ! répare moi ! Laisse tes bras faire effet sur mon corps Restes avec moi comme tu me l’as jurer Parce que cette lune rouge de mes larmes versées Je ne veux plus la voir devant moi Je suis une marionnette mais tu as tort Si c’est toi qui joues avec moi Je veux bien me laisser faire par tes doigts Pour que les reflets de lune brillent dans tes yeux Je ferais ce que tu veux Même si je dois supplier les dieux Pour que tu me souris encore un peu Juste un peu, pour que la chaleur de ta chambre Chasse le froid de ce mois de décembre Parce que les marionnettes ne sont pas faites pour pleurer Essuie mes larmes et reste avec moi A jamais !
Elle tourna le parchemin et écrivit :
Ton visage
Hier soir j'ai regardé les étoiles On pouvait voir dans mes yeux se dessiner ton visage
Hier soir j'ai regardé une étoile Elle brillait de mille feux Comme l'amour que je te porte dans mon coeur
Hier soir j'ai regardé cette étoile Et je lui est donné ton doux nom
Ce soir je regarderai cette étoile Et je verrai ton visage Qui illuminera ce ciel si sombre
Elle prit un autre parchemin et écrivit :
Comme une poupée
Dans le silence de la nuit, j’attend Oublié dans un coin depuis longtemps Petite figurine des temps passés Au revoir les souvenirs, tu m’as oublié Ça fait déjà plus d’un an Ou bien peut être plus longtemps Que tu es parti sans laisser de trace Même ne serait ce qu’un mot Après tout pourquoi me voiler la face Il faut que je me ressaisisse, finit les chocos Ces petits bonbons chocolatés que tu mangeais Sans savoir ce que tu me faisais
Comme un poupée dans tes mains Comme une poupée de chagrin
Alors voilà maintenant je ne sais plus quoi faire A vrai dire, face à toi, je n’ai jamais su Tous ses beaux souvenirs que je n’ai pas voulu Toutes ses belles choses qui font que j’espère Me glacent et brisent mon cœur de cristal Et comme si ça ne suffisait pas Tu es là, droit devant moi Comme si tu n’étais pas parti Comme si tu étais juste sorti Comme si tout cela était normal Un an à chercher des réponses et voilà ce que tu me donnes Juste un sourire pour que je te pardonne Et le pire, c’est que je le fais Je n’ai jamais, au grand jamais, pu te résister Et dans tes bras je me laisse aller Bercer par mon monde que je croyais écroulé
Comme un poupée dans tes mains Comme une poupée de chagrin
Tu déplies le tissu qui enferme mon âme Aussi sûrement que celui de mon corps Et je te donne, je te réclame Cette présence, cette innocence qui me rendait fort Et la poupée s’anime, tu lui redonnes vie Fini les coins oubliés, la poussière sur son visage Juste un baiser et voilà un nouveau paysage Digne de ces contes de fées que je n’ai jamais cru Digne de ton sourire d’ange qui m’ébloui Et je plonge, je plonge sans être vu Rattrapes moi et sers moi contre toi Laisse mon cœur espérer encore une fois
Comme un poupée dans tes mains Comme une poupée, je deviens
Le jouet qui vit quand tu le tiens L’image de ce désir incertain De ce qui m’emplit quand tu es là De ce qui me brise quand tu ne reviens pas
Comme une poupée Comme une poupée Au creux de ton cœur
Comme une poupée Comme une poupée Folle de bonheur.
Elle retourna le parchemin et écrivit :
Un chant dans un bar
Y a un jardin au creux de mon cœur Qui a été vidé lors de mon enfance Qui a subit un nettoyage à la javel Par ceux qui croyait ne pas avoir de chance De devoir supporter ma présence, ma douleur Et puis tu es arrivé my Angel
My Angel, mon amour Mon espoir, mon toujours
T’as tout débarrassé Supprimé la terre javellisée T’as commencé par me mettre en colère Pour évacuer les restes de ce lavage de cerveau Puis tu as entretenu cette haine Pour faire ressortir ce que j’avais perdu, mon ego Puis tu n’as plus su quoi faire Pour évacuer toute cette peine Celle que je plaçais dans ton ciel Oh my Angel
My Angel, mon amour Mon espoir, mon toujours
Et tu as craqué emportant avec toi tout mon monde Celui que tu m’avais construit, s’effondre Je n’avais plus aucun repère A part tes lèvres Qui malgré toute l’antipathie qu’elles crachaient A la face du monde et surtout la mienne Restaient rouge, douce et plaine Bien que pour la douceur je n’ai fait qu’en rêver
My Angel, mon amour Mon espoir, mon toujours
Puis à deux nous avons décider Bien que chacun de notre côté D’arrêter tout simplement de rêver Et de venir un peu se brûler A cette flamme couleur passion Qui dévorait notre raison On a tout simplement craqué Et on a envoyé tout le monde se faire foutre Voir ailleurs si on y était Ou tout simplement tracer la route
My Angel, mon amour Mon espoir, mon toujours
On s’est rapproché pour plus se détacher Je t’ai eu et toi aussi tu m’as Car sans toi je n’existe pas Car si tu n’es pas là, je n’ai aucune raison d’exister Et c’est pour ça que ce soir Légèrement accoudé au bar Je chante cette chanson, ce doux murmure Qui vient du plus profond de mon cœur Pour toi source de mon bonheur Ce cri de mon âme se répercute sur les murs
My Angel, mon amour Mon espoir, mon toujours
Et dans ce bar où tout le monde se tait J’entends tes pas se rapprocher Un baiser sur ma joue Et tu me rends fou Un murmure à mon oreille Et je m’émerveille Tu me prends dans tes bras Me donnant la preuve de ta confiance en moi Je ris car je ne regrette rien Pas d’avoir changé d’avis sur toi Pas d’avoir quitté certains amis pour toi Pas de t’avoir donner ma vie Pas de t’avoir souri ce jour-là
My Angel, mon amour Mon espoir, mon toujours Mon age à moi Mon paradis est dans tes bras Allez je raccroche le micro Serveur, sers moi un bordeaux Et toi viens me vendre tes salades Viens me chanter la sérénade Peut être te donnerais- je encore mon corps à caresser Celui que tu aimes tant bénir de tes baisers Allez viens ! laisse tomber le bordeaux Allez viens ! j’ai mieux là-haut Allez viens ! laisse les jaser Oui, voilà laisse la porte se fermer Là, c’est bien viens près de moi Tomber de rideau, le reste je ne le partage pas.
Elle prit encore un autre parchemin et écrivit :
Pour vos regards
Le temps a passé Et nous ne sommes plus deux
Y a ce petit bout de chou qui me regarde Et d’un seul coup je me sens mieux. Et pi y a toi qui reste là Tu me regardes et tu te fous d’ moi Parce que tu le sais Et ben tu sais quoi tant mieux Parce que moi aussi je sais Que sans vous deux je crèverais. Alors je reste là dans tes bras Et je regarde ce petit bout de toi Ce petit bout de moi
Le temps a passé Et nous ne sommes plus deux
Aujourd’hui elle court vers moi Et je retrouve dans ses yeux verts Cette promesse d’éternelle Que son foutu père M’a fait avant elle Celle-ci tendit ses petites mains vers moi Et j’ai le cœur qu’explose Et tu me prends dans tes bras Et je vois tout en rose Et tes yeux croisent les miens Et mes yeux croisent les siens.
Le temps a passé Et nous ne sommes plus deux
Mais j’ vais vous dire une chose Je préfère ça à ma vie d’avant A ma vie sans mon enfant A ma vie sans toi A mon existence toute morose Je peux vous dire que je vous aime Mes deux anges aux yeux verts
Le temps a passé Et nous ne sommes plus deux
Non, nous sommes trois.
Elle touna le parchemin et écrivit :
L'AMOUR
Le regard d'un homme croisa celui d'une femme La femme répondit par un sourire Voila comment commence les histoires d'amour Mais en réalité c'est plus que ça
C'est la passion dans deux corps C'est l'amour dans deux coeurs C'est des frissons quand croisent leurs regards C'est l'amour qui revit
C'est une vie dans un ventre C'est un petit corps rempli d'espoir qui est né
Je souhaite à tout les couples de vivre ça.
Elle reprit un parchemin et écrivit :
LES 4 BOUGIES
Quatre bougies discutée entre elles L'une dit je suis la bougies de l'amour mais comme plus personnes ne croit en moi je m'éteint puis la flammes disparu
Une autre dit je suis la bougies de la vie mais comme plus personnes ne tiens à moi je m'éteint puis à son tour la flammes s'éteignit
La troisième dit je suis la bougie de la mort mais comme on ne me respecte pas je m'éteint
Puis un petit garçon entra dans pièce et dit mais pourquoi vous êtes vous éteintes?
La dernière bougie dit au garçon ne t'inquiète pas tant que suis allumer tu pourra allumé les autres car je suis LA BOUGIE DE L'ESPOIR
Le garçon ralluma les bougies et elles brillèrent de plus en plus Car il y a de l'espoir dans ce coeur donc n'éteignait pas cette bougie
TANT QU'IL Y A DE L'ESPOIR IL Y A DE LA VIE ET DE L'AMOUR
Quand elle eut fini, elle prit sa baguette et fit apparètre une couverture de livre en cuivre et attacha les parchemins dont elle avait écrit dessus ses poème sur la couverture avec un morceau de tissu noir. Elle ferma le livre avec les poèmes et le rengea dans une étagère en espérant que quelque y écrive aussi leurs poèmes. Elle sortit de la bibliothèque tranquillement. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Poèmes Dim 17 Juin 2007 - 16:16 | |
| Noémie revint à la bibliothèque juste après avec d'autres idées dans la tête. Elle reprit le livre et tourna le parchemin avec un côté vide et écrivit :
Pour ton regard
Tu ne sais pas, tu ne peux pas savoir car tu ne me vois pas. Alors que moi je donnerais tout pour un regard de toi.
Une seule oeillade, un seul regard, un regard, rien que pour moi. Une seule fois, une unique fois, même si le monde doit partir en fumée après. Laisse moi plonger et me noyer dans tes yeux. Laisse moi espérer puis m’éloigner pour te dire adieu.
Car jamais je le sais, je ne me perdrais dans tes yeux. Ces deux orbes, ces deux lacs en fusion, mon abandon, ma damnation. Je rêve, je pense à toi, je rêve, je ne te vois pas.
Un seul moment, un seul instant, ou je pense que tu es à moi. Mais tu t’en vas. Comme toute les fois, tu pars loin de moi. Toutefois, en passant si près, pas un mot, même pas un regard. Rien qu’un souffle, un espoir qui s’en va.
Mais si seulement tu savais que pour un regard de toi je me damnerai. Un simple regard de toi et je me perds. Je me perds en toi même si tu ne le sais pas.
A force de rêver et de penser, j’ai fini par te rater. Mais tu m’attends et là je le vois. Ce regard pour moi, rien que pour moi. Je crois que je vais sombrer, je sombre. Et toi, qu’est ce que tu fais ?
Tu me rattrapes, tu me prends dans tes bras. Tu me sers contre toi et pour une fois je l’ai ce regard de toi. Et là, je le vois et je fonds. Je fonds dans tes bras.
Un sourire de toi et je disparaît. Mais tu es là et je comprends pour la première fois que tu ne m’ignoreras pas. Tu ne me lâches pas. Tu es là. Je suis là. Rien que pour toi. Rien que pour moi.
Emmène moi, emmène moi loin où je serais bien. Emporte moi avec toi. Emporte moi dans tes bras. Ne me laisse pas, ne me laisse plus.
Mais maintenant, cela fait un mois, un mois que je t’aime. Oui, moi je t’aime toi, je vis pour toi. Un mois que je t’attends, un mois de douleur et d’insatisfaction.
Mais maintenant, je suis dans tes bras. Tu es là. Rien que pour moi.
Je te rapproche, te serre pour ne pas te perdre. Te colle contre moi pour garder un peu de toi quand tu partiras. Mais tu ne pars pas, tu restes là. Une larme coule sur ma joue, tu l’effaces et tu m’embrasses.
Alors là, je meurs et tu me ramènes à la vie. Un regard, un simple regard de toi et je m’offre à toi. Tu as gagné, tu m’as eu.
Un métal froid vient entourer mon doigt. Tu m’as attrapé et moi je t’ai gardé. La proie est tombée sous le charme du chasseur.
Mais maintenant, quand je les vois, tes deux yeux, je sais que tu resteras. Alors nous sommes là. Un regard de toi, un regard de moi. Le gris anthracite et le vert émeraude. La fusion de deux couleurs, la fusion de deux cœurs. Aime moi car pour un regard de toi je t’ai aimé. Je t’aime. Je t’aimerais.
Et là, tu m’emmènes. Loin avec toi. Dans tes bras. Dans tes draps. Un murmure. Une promesse. Trois mots. Un « je t’aime », et je souris. Je ris. Je suis bien. Un regard de toi et nous en sommes là. Ensemble pour le reste de nos vies.
Elle reprit un pachemin et écrivit :
La Famille
Pour vous, qu’est ce que la famille Des personnes proche de vous qui vous aide, vous réconforte Qui vous dispute, mais aussi vous montre qui vous aime Des personnes en qui vous avez confiance Se sont aussi vos meilleur amis ou vos pire ennemis Des personnes avec qui vous pouvez vous créez des souvenirs inoubliables Il y a des bons jours comme des mauvais, Mais vous les passer avec votre famille
Et dans se monde, on ne sais pas qu’il y a des enfants sans famille Moi, je fais partis de ses gens la, Jusqu'à se que je rencontre enfin des personnes qui m’aide, Me parle et m’accepte comme je suis, Et je les remercies tous.
Elle retouna le parchemin et écrivit :
Un ange tombé du ciel
Y a le soleil qui se couche Qui s’allonge sur l’horizon Y a ses reflets sur ta bouche Sur ton visage mon chaton.
Un jour, un ange a volé trop près du soleil Jusqu’à s’y brûler les ailes Il est tombé du ciel Ma précieuse merveille.
Tu es collé contre moi Rassuré aux creux de mes bras Et là , je revoie le jour fabuleux Où tu m’es carrément tombé dessus T’as tout changé, même mon point de vue Que j’avais sur la vie, que j’avais sur le mot deux.
Un jour, un ange a volé trop près du ciel Jusqu’à s’y brûler les ailes Il est tombé du ciel Ma précieuse merveille.
T’es rentré dans ma vie T’en es plus jamais sortie Faut avouer que je l’aurais pas laissé faire Je t’aurais pas laissé fuir Je t’aurais pas laissé me détruire Je t’aurais pas laissé partir en me disant de me taire J’aurais tout fait Tout essayé.
Un jour, un ange a volé trop près du soleil Jusqu’à s’y brûler les ailes Il est tombé du ciel Ma précieuse merveille. Je te l’ais promis, je te l’ais juré De jamais plus nous cacher Aujourd’hui on vit au grand jour Aujourd’hui dans ce parc ensoleillé Tu restes dans mes bras mon amour Tu restes près de moi mon aimé On s’est trop battu, trop déchaîné Contre la vie, contre tes amis Pour saluer maintenant et dire au revoir à la scène Pour quitter ce drame qu’est notre vie Alors on est là Toi et moi Un ange et un démon Notre choix peut être notre perdition Mais notre décision
Un jour, un ange a volé trop près du soleil Jusqu’à s’y brûler les ailes Il est tombé du ciel Ma précieuse merveille Mon amour, mon rayon de soleil Mon ange qui me donne des ailes Qui m’emmène dans son ciel Qui me donne son amour éternel En fait, c’est juste Toi.
Elle prit encore et toujours un nouveau parchemin et écrivit :
Overdose
Parles, dis-moi ce qui se passe Ce qui t’empêche de tourner la page Ce qui te pousse à ne jamais être sage Dis-moi juste pourquoi tu t’enfonces Pourquoi tu te défonces Pourquoi cette saloperie blanche Pèse plus que moi dans la balance.
Pourquoi t’en es là, Pourquoi tu me regardes pas.
Parles, dis-moi que c’est de ma faute Que j’ai fait quelque chose Dis-moi ce que je dois changer Juste pour ne pas te voir pleurer Qui est-ce qui t’as amené ici ? Qui est-ce qui te pousse à te détruire ? Dis-moi que je puisse chopper ce salaud Lui faire regretter sa vie Lui faire arrêter de nuire Et régler ce problème qui engendre tout tes maux.
Pourquoi t’en es là Pourquoi tu me regardes pas.
Tu es blessé, déchiré, malmené Et tout ce qui te fait endurer C’est ce putain de petit sachet Rempli de cristaux blancs Rempli tout simplement de néant Et tu plonges, tu te perds Tu te complais dans l’enfer Et je te retrouve au même endroit Dans lequel je t’ai laissé ce matin Faiblement endormi dans mes draps Car je sais que je suis pas malin.
Pourquoi t’en es là Pourquoi tu me regardes pas.
Je suis qu’un pauvre idiot Mais au moins j’ai une excuse C’est que j’ai juste craqué pour tes beaux yeux Pour leurs magnifiques vert lumineux Moi, plus froid que le zéro J’ai fondu et pour cause Mais j’ai pas su voir qu’il t’avait déjà détruit Poussé à bout, poussé par dessus le pont Même s’il l’a pas vraiment fait C’est quand même lui qui t’as tué Lui qui ne t’as jamais souri Lui qui t’as seulement pris pour un con.
Pourquoi t’en es là Pourquoi tu me regardes pas.
Et là, tu me regardes mais c’est trop tard Tes yeux verts sont devenus laiteux Mais malgré ça, mon cœur ne bat que pour eux Et là tu t’en vas pour me laisser seul Tu disparais à cause de ce salaud Tu disparais my Angel T’inquiètes je prendrais soin d’elle Notre petite merveille Ta fille, la mienne, la notre T’inquiètes elle ne verra rien Elle ne saura pas Pourquoi t’es pas là Je lui dirais juste que… Je lui dirais juste Que t’était quelqu’un de bien.
Elle le retourna et écrivit :
Comme d’ab’
Un jour, où tout allait mal, comme d’ab’ Je suis rentré chez moi, en traînant les pieds Et pour rien arranger, y s’est mis à flotter Mais j’en avais rien à faire, absolument rien Je voulais juste qu’on me foute la paix Je voulais qu’ils me laissent mais j’angoissais La peur de rentrer chez moi Et de me rendre compte comme à chaque fois Que personne ne m’attend Que personne ne me comprends Tu déprimes mon pote, et c’est pas bien C’est c’ qui m’ dirait mais je m’en tape C’est juste comme d’ab’
Comme d’ab’, j’ai le cafard Comme d’ab’, je viens trop tard Comme d’ab’, j’ai froid Comme d’ab’ quoi !
Dîtes , c’est moi ou je rêves Y a bien un gars tout mouillé assis sur mon perron Mais qu’est ce que tu fous là, tu veux que je crève Il a failli me faire un arrêt cardiaque ce con C’est moi ou je deviens vulgaire Mais c’est sa faute, à lui tout seul Je l’avais pas vu depuis des années en fait depuis le lycée Et là, il est tranquille assis par terre En m’attendant sur le seuil Je crois qu’il va réussir, je vais clamser Mais ça c’est pas normal, je peux pas mourir Alors que sur ses joues, je vois autre chose que l’eau de pluie Des années sans même m’écrire Et là, tu déboules dans ma vie
Comme d’ab’, j’ai le cafard Comme d’ab’, je viens trop tard Comme d’ab’, j’ai froid Comme d’ab’ quoi !
Allez, viens rentre, de toute façon je pourrais pas Te laisser mourir de froid Ça fait des mois que tu es là Et pi je regrette pas Avant y avait rien dans ma vie Maintenant quand je rentre quelqu’un me souri Tu t’es à bosser pour pas vivre à mes crochets Et moi, j’ai oublié de te détester Après tout, on est plus au lycée A quoi ça me sert de te les faire payer Toutes ces années de déprime Maintenant c’est fini, je rentre à la maison Sous la pluie et j’angoisse Car je sais que tu es là mais c’est pas un crime Je veux juste te dire que je t’aime, chaton Mais je sais pas comment on fait, la poisse Tu vas me prendre pour un fou Et je pense que c’est le cas, vu ta tête J’aurais ri, si l’ambiance était plus à la fête Mais ce sourire sur tes lèvres me dit qu’après tout Le con c’est pas celui qui attendait sur le perron Mais celui qui attendait seul dans la maison Parce que sans que je le sache t’avais déjà fait le premier pas Celui qui te glisserait dans mes draps
Comme d’ab’, j’ai le cafard Comme d’ab’, je viens trop tard Comme d’ab’, j’ai froid Comme d’ab’ quoi !
Nouveauté, tu m’embrasses Nouveauté, tu m’enlaces Nouveauté, je suis bien au creux de tes bras J’ai chaud, juste là comme ça Chaud dans le corps et le cœur Réchauffé par cette explosion de bonheur Dis, tu crois que ça se voit, qu’on est si bien toi et moi Qu’on est si bien quand on devient nous Maintenant, j’aurais plus jamais froid Et ce que disent les gens je m’en fous Toi et moi c’est fait pour durer Toi et moi c’est pour l’éternité L’éternité c’est long ? Tant mieux parce que c’est bon Si je suis avec toi Si tu es avec moi
Comme d’ab’, je suis en retard Comme d’ab’, t’es en pétard Comme d’ab’ un petit bisou Et tu t’en fous Comme d’ab’, on se pose ensemble Ta tête sur mes genoux avec un sourire qui ressemble A celui collé sur mon visage Mais j’en ai marre d’être sage Alors comme d’ab’ je t’emmène avec moi Comme d’ab’, on redécouvre les draps Comme d’ab’, on se refait cette promesse Celle qui dit qu’on vivra toujours à deux Celle qui dit qu’on sera ensemble sans cesse Comme d’ab’, jusqu’à qu’on soit vieux Comme d’ab’, parce qu’on est heureux Comme d’ab’, parce qu’on se veut Comme d’ab’, parce que je t’aime Comme d’ab’, parce que tu m’aimes Comme d’ab’, un dernier câlin et on s’endort Comme d’ab’, je fais des rêves en or Comme d’ab’, quoi !
Quand elle eut fini, elle acrocha au livre les parchemins qui étaient sur la table et le regea. Elle repartit très contente de ses poèmes. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Poèmes | |
| |
| | | | Poèmes | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|